Le Nouvel Équipage dans Libé
Dans son article intitulé « Les maisons d’édition ivres de poche », Maïa Sieurin fait une large place à la librairie Nouvel Équipage. Morceaux choisis…
Dans le XXe arrondissement parisien, à quelques pas de la place de la Réunion, la librairie Nouvel Équipage a jeté l’ancre en mars. Ses grandes baies vitrées, son enseigne en mosaïque bleue et sa sélection littéraire sont rapidement devenues des incontournables pour les habitants du quartier. Passé le comptoir, la rentrée littéraire est disséminée sur les tables dédiées aux nouveautés grand format, entre autres Kolkhoze d’Emmanuel Carrère (P.O.L), la Maison vide de Laurent Mauvignier (Mi-nuit) et la Nuit au cœur de Nathacha Appanah (Gallimard), tous trois encore en lice pour le Goncourt. Autour d’eux gravite la majorité du stock de la librairie : les livres de poche.
Alexandre Bord, associé de la librairie, en a été témoin « presque tous les ans », en quinze années d’expérience. Les couleurs pop de « Proche », l’illustration fine en verticale de « Satellites », l’empreinte de patte de loup de « Totem », la collection de Gallmeister ou le cercle noir des « Météores » du Tripode : toutes ont leur place au Nouvel Équipage.
Ce dimanche d’octobre, les lecteurs viennent nombreux au Nouvel Équipage après leurs emplettes au marché. Sans surprise, un certain nombre d’entre eux repartent avec des poches. « C’est une question de prix, je peux en acheter trois au lieu d’un. Et puis les grands formats prennent plus de place », dit une jeune femme. « Le poche s’inscrit plus facilement dans la vie quotidienne et exclut moins de monde, notamment au niveau financier », souligne une autre.
Libération du 11-12 octobre 2025, pages 38 et 39
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